 |
 |
|
De Christophe Dejours - Florence Bègue - PUF. Avec la tertiarisation, la pénibilité du travail est passée du physique au psychologique. Cette pénibilité du travail physique permettait aux individus une cohésion de groupe. A l’époque on ne se plaignait pas, on faisait face, on était solidaire car se plaindre ou avoir peur était "aussitôt dénoncée comme indigne d’un homme et typique d’un habitus efféminé et méprisable". Avec la tertiarisation les moyens de communication se sont développés à une vitesse grand V, rendant accessible l’information à n’importe quel moment, à n’importe quel endroit. Le nouveau mode de management, axé sur la gestion aux dépens du travail, qui en découle ne fait qu’accentuer notre isolement du groupe, accentuer nos pertes de repères, accentuer la déperdition de notre réseau social, accentuer notre mal-être, ressortir nos peurs, nos craintes, nos angoisses…. Pouvant nous pousser jusqu’à l’extrême. Prendre conscience de ces risques et avoir une volonté d’agir de la part de la direction n’est pas une mince affaire, comme nous l’explique Christophe Dejours et Florence Bègue. C’est en s’appuyant d’un exemple concret qu’ils nous relatent leur "combat". |
| < Préc | Suivant > |
|---|